La confiance en soi
La notion de « confiance en soi » traduit la capacité d’un être humain à vivre et à s’accomplir de manière autonome.
L’image de soi et la confiance en soi
Le fait d’avoir « confiance en soi » parle de notre faculté à nous considérer suffisamment digne de confiance. Initialement, l’élaboration de notre identité humaine se réalise au travers des différentes phases de vie que nous traversons. En cela, les regards, paroles et modes relationnels mis en place depuis l’enfance s’avèrent fondamentaux dans notre construction identitaire. La confiance en soi s’élabore donc dans nos premières années de vie et la replongée dans ces périodes (souvent occultées ou oubliées) peut se révéler fort utile…
« Mes parents me regardaient ils de manière confiante ou non ? », « me faisait on confiance lorsque je prenais des initiatives ? », « les échanges entre mes proches et moi me mettaient ils en confiance…? ».
Le « manque de confiance en soi »
On réalise, à travers ces quelques questions, l’inévitable lien entre l’image que l’on peut avoir de soi, la capacité à se faire confiance (et à se sentir digne de confiance) et l’histoire relationnelle avec ses parents, sa famille. Le « manque de confiance en soi » provient donc, le plus souvent, de ressentis dévalorisant vécus durant son enfance et son adolescence. Au-delà des mots qui peuvent rabaisser l’image de soi et la confiance en soi (« tu n’es bon à rien », « on ne peut jamais te faire confiance »…), les non dits et la place occupée peuvent jouer un rôle prépondérant. En effet, la transmission générationnelle peut dicter des lois difficiles à éviter : être associé à un de ses ancêtres qui était plus ou moins digne de confiance, devoir réparer inconsciemment les fautes ou souffrances des générations précédentes…etc.
Gagner en confiance, (ré)apprendre à s’aimer
Le déficit de confiance en soi, bien que souvent lié à notre histoire personnelle, n’en est pas pour autant irrémédiable. Comprendre les mécanismes qui amenaient à se sentir « non digne de confiance » permet, progressivement, de s’en libérer et de pouvoir légitimement s’apprécier, se faire confiance. Ce processus de mise en conscience, bien que long, s’avère quasiment indispensable. En effet, il est nécessaire de remonter le fil du manque de confiance, d’en décoder les origines pour ensuite pouvoir « faire autrement ». On peut donc gagner en confiance tout au long de notre vie, seul(e) ou accompagné d’un professionnel de la parole (psychologue ou psychanalyste). En résumé, ce cheminement est une façon de s’approprier pleinement son existence, d’apprendre à aimer la personne authentique et profonde qui sommeille en chacun de nous…