La tristesse est une émotion, qui traduit une douleur émotionnelle associée ou caractérisée par des sentiments de désespoir, de chagrin, d'impuissance et de déception. Elle peut se manifester par des pleurs, une perte d’appétit ou encore une perte de vitalité. Dans les cas les plus sévères, la tristesse peut entrainer une léthargie plus ou moins profonde, ainsi qu’un isolement social.
Les causes du sentiment de tristesse sont multiples et peuvent varier d’un individu à l’autre. Certaines étapes cruciales de la vie s’accompagnent par exemple classiquement de cette émotion. Citons notamment :
- la perte d’un être cher et le processus de deuil qui s’en suit, s’accompagne d’un sentiment de profonde tristesse qui disparait avec le temps et l’acceptation la disparition. Mais ce sentiment peut resurgir de temps à autre lorsque l’on se remémore des souvenirs ;
- un changement de vie avec de grands bouleversements, comme un déménagement ou la fin des études qui peuvent s’accompagner de tristesse face à la nostalgie des bons moments passés ;
- la naissance d’un enfant et les bouleversements hormonaux que cela implique peut provoquer un sentiment de tristesse chez de nombreuses mères. Dans beaucoup de cas, ce « baby blues » ne dure pas et disparait dans les semaines suivant l’accouchement. S’il s’installe plus profondément et dans la durée, on parle alors de dépression post-partum ;
- ou encore une rupture amoureuse ou amicale, qui se vit comme un deuil et entraine le plus souvent un sentiment de tristesse.
Notons que la dépression est une forme sévère de tristesse qui s’accompagne de pensées négatives et dévalorisantes, d’un sentiment de désespoir et de nombreux symptômes, comme la perte de sommeil, de l’appétit, voir de pensées morbides. La maladie s’installe de manière chronique et doit bien être différenciée d’un « coup de blues » temporaire ou de la tristesse ressentie face à la perte d’un proche par exemple.
Le sentiment de tristesse, même sans être associée à la dépression, peut entrainer des comportements à risques pour la personne concernée, tels que :
- la consommation de drogues ou d’alcool ;
- l’isolement social et la solitude ;
- l’inactivité ou la procrastination ;
- ou encore une diminution de l’appétit.
Tout le monde peut un jour ou l’autre être confronté, au cours de sa vie, à des expériences ou des moments difficiles qui vont engendrer un sentiment de tristesse. Dans la plupart des cas, ce sentiment est sain et il disparaitra avec le temps et l’acceptation. Cependant, même si la tristesse est une émotion normale que nous ressentons tous, il existe certains gestes que l’on peut accomplir dans la vie quotidienne et qui peuvent aider à limiter ce sentiment. Par exemple :
- avoir une alimentation saine et équilibrée ;
- soigner la qualité et la quantité de son sommeil journalier ;
- faire de l'exercice quotidiennement ;
- prendre le temps de se détendre et de se relaxer par des activités récréatives ;
- prendre le temps de remarquer les bonnes choses de la vie et les petites victoires qu’elle offre ;
- développer sa vie sociale et les contacts humains ;
- partager ses sentiments avec quelqu'un qui s’y intéresse - comme un parent ou un ami proche. Parler à un professionnel, comme un médecin ou un conseiller peut également aider à analyser les origines de ce sentiment de tristesse ;
- ou encore être en contact avec la Nature lors de balades en forêt, dans un parc ou lors de randonnée. Ces comportements simples ont été identifiés comme bénéfiques pour la santé mentale et physique (les japonais parlent de Shinrin-Yoku, littéralement « bain de forêt »).